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Pour les enseignants

Voici un recueil des différentes ressources à la fois internes et externes que nous vous proposons dans le cadre de notre projet pédagogique.
 

Une proposition d'adaptation du jeu de Qui est-ce autour des protocoles de l'équipe pour conclure l'année :

Et pour savoir ce qu'il se passe dans les laboratoires depuis le mois de mars :

Présentations des projets scientifiques, en texte, en image et en son !

Faire de la recherche, oui mais comment ? Il existe un certain nombre d’étapes incontournables lorsque l’on veut réaliser un projet de recherche. Nous avons voulu souligner et mettre plus en avant dans ces fiches le détail des protocoles de chacun des membres de l’expédition illustrée des premières images du terrain. En effet, lors d’un projet d'une telle ampleur, il peut être intéressant de mettre en avant la démarche scientifique qui est utilisée par chacun des étudiants chercheurs. Cette démarche permet d’obtenir des résultats rigoureux et exploitables pour les analyses.

Comment les étudiants chercheurs s'y sont-ils pris pour réaliser leurs études ?

Un travail de recherche se planifie à l’avance, il est soigneusement préparé et structuré par de grandes étapes. Cela permet de rendre le travail rigoureux et reproductible par d’autres personnes. Bien sûr, ce travail peut être adapté au fur et à mesure par exemple si il y a un problème technique ou que la manipulation ne fonctionne pas comme prévu, mais les scientifiques doivent alors expliciter et justifier tout changement dans le protocole.

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Chimie des microplastiques : la démarche scientifique d'Olivier

La présence croissante des microplastiques dans les écosystèmes marins menace profondément la biodiversité dans ces milieux. Étudier les microplastiques permet de comprendre leur répartition dans l’océan (en l’occurrence les océans Atlantique et Austral) et de savoir à quel point l’océan Austral est touché par cette pollution.

Mais comment mesurer la pollution plastique ?

Le document avec le protocole complet illustré :

Le document sur le débitmètre :

La banque d'images :

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Sociologie des sciences : la démarche scientifique de Margot

L’Antarctique est une région du monde particulière, qui est majoritairement réservée à la recherche scientifique. Des chercheurs de tous les pays vivent et travaillent sur des bases pendant plusieurs mois pour analyser l’environnement. Cette région du monde est particulière car la gouvernance est internationale : le territoire n’appartient à aucun pays donc plusieurs pays doivent se mettre d’accord sur les règles qui régissent ce continent. Elle est aussi spéciale car les chercheurs travaillent alors dans des conditions extrêmes (le froid, la neige, l’isolement…). Ces deux raisons font que la coopération devient primordiale pour y faire de la recherche.

 

Cette situation de départ interroge, car on peut se demander la façon dont il est possible de travailler dans un milieu environnemental et géopolitique si particulier. C’est en partant de ses premières recherches sur le sujet que Margot a trouvé une problématique pour son projet de recherche : Comment les chercheurs travaillent-ils sur une base scientifique dans des conditions extrêmes?

Le document avec le protocole complet illustré

- et les devinettes :

La banque d'images :

(fichiers sons à venir)

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Microbiologie : la démarche scientifique de Baptiste

En Antarctique, à la surface de la mer, des êtres vivants flottent dans l’eau de mer et sont déplacés par les courants. Invisibles à l'œil nu, ils naissent, meurent, se multiplient et évoluent : il s’agit du microplancton. Ces petits microbes jouent un grand rôle : certains sont capables de capter le CO2 présent dans l’eau de mer et de l’utiliser pour se développer. Ces microbes font la photosynthèse : ils utilisent l’énergie de la lumière pour réaliser des réactions chimiques particulières et se nourrissent notamment du CO2. Mais ces êtres vivants ne se nourrissent pas que de CO2 : ils ont aussi besoin d'autres nutriments. Les nutriments sont tous les composés chimiques qui sont utilisés par les êtres vivants pour se maintenir en vie.

Le document avec le protocole complet illustré - et les devinettes :

Le document avec les données de température et de latitude :

Les fichiers supplémentaires :

Les nutriments sont abondants dans l’océan austral. Cependant, certains nutriments sont moins présents que d’autres. C’est le cas des métaux traces, comme le fer qu’étudie Clément. Ces métaux sont dits “traces” car on n’en trouve que des traces dans l’eau de mer, ils sont présents en quantités très petites dans l’eau de mer par rapport aux autres nutriments. En revanche, ils sont très importants pour les microbes. En effet, ils rentrent entre autres dans la composition des machineries utilisées par les microbes pour récupérer le CO2 et faire la photosynthèse ! On a pu montrer qu’en Antarctique, ces métaux traces limitent la croissance, la biodiversité et l’abondance des microbes.

Biogéochimie marine : la démarche scientifique de Clément

L’eau des océans contient des dauphins, des poissons, des algues, … mais aussi des organismes microscopiques, sur lesquels Baptiste travaille. On parle aussi de plancton. Pour vivre et se reproduire, ces petits organismes ont besoin de lumière, d’échanger de l’oxygène et du CO2 avec leur environnement, de nutriments comme les nitrates, mais aussi de nutriments en très petite quantité, par exemple le fer. Ils peuvent venir des roches du continent, des colonies de manchots, ou bien être apportés par les courants marins. Ces éléments peuvent se trouver dans l’eau sous la forme d’ions libres mais la plupart du temps, ils sont liés à des molécules, pour former des complexes. Ces molécules qui peuvent être fabriquées par le plancton et qui se retrouvent dans l’eau sont appelées des ligands et sont essentielles pour permettre aux écosystèmes d’utiliser le fer. L’apport d’un nutriment (comme le fer), lorsqu’il est limitant, permet à un écosystème de se développer et est appelé fertilisation.

Le document avec le protocole complet illustré - et les devinettes :

La banque d'images et le fichier son associés :

La vidéo dont il est question dans le document :

Biologie des populations de manchots : la démarche scientifique de Lana
Etudier la répartition des sites de reproduction des manchots en péninsule Antarctique

L’Antarctique est le lieu de vie de plusieurs espèces de manchots. On peut en citer quatre : les manchots empereurs, les manchots à jugulaire, les manchots papou et les manchots Adélie. Ces animaux, comme beaucoup d’espèces en Antarctique, sont menacés par le changement climatique et l’impact de l’homme sur les écosystèmes. Par exemple, la montée des eaux, conséquence du changement climatique, pourrait entraîner une diminution de l’espace disponible. Autre exemple, une plus forte fonte des neiges pourrait accentuer le ravinement. Toutes ces modifications de terrains pourraient avoir des conséquences sur l’occupation de l’espace par les manchots.

Lana souhaite étudier et prévoir l’impact des changements climatiques sur l’organisation spatiale des colonies de manchots et les relations interspécifiques.

Le document avec le protocole complet illustré :

L'activité sonore et les fichiers son nécessaires :

La banque d'images associée :

Phénomènes météorologiques : la démarche scientifique de Niels
Étudier les phénomènes météorologiques à l’origine d’évènements extrêmes de chaleur en Antarctique
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L’Antarctique est le continent le plus sec au monde. Les précipitations neigeuses et pluvieuses sont rares en Antarctique. Quand il pleut, cela joue un rôle essentiel dans les phénomènes de fonte de la neige de surface du continent. Niels étudie des précipitations causées par un événement météorologique particulier qu’on appelle “rivières atmosphériques”.

 

Les rivières atmosphériques sont des courants aériens (de l’air qui se déplace) qui forment des filaments atmosphériques (des couloirs aériens étroits pleins de vapeur d’eau) transportant de l’air chaud et humide des basses vers les hautes latitudes, c’est-à-dire de l’équateur vers les pôles. Ce phénomène est associé à un épisode de précipitations (de la pluie et/ou de la neige) particulièrement intense ainsi qu’à un apport de chaleur qui entraîne une hausse des températures. Bien qu’elles soient des phénomènes rares en Antarctique, les rivières atmosphériques ont une influence majeure sur le bilan de masse du continent (le bilan de masse, c’est le calcul de la perte ou de gain de glace du continent). En effet, elles génèrent des précipitations extrêmes et sont responsables d’une partie de la fonte de la neige de surface en Antarctique. Comprendre l’origine et le fonctionnement de ces phénomènes météorologiques pourrait permettre une meilleure compréhension des processus de fonte des glaces en Antarctique.

Le document avec le protocole complet illustré :

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©Margot Legal - Juste 2 degrés

Fiches de présentation des projets scientifiques (niveau primaire)

Clément

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Olivier

Margot

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Lana

Niels

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Baptiste

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Bulles de la carte interactive (format PDF)
Liens externes

Voici un panel de ressources qui sont liées au projet et mises à disposition par nos partenaires pédagogiques ! Vous trouverez notamment les données de la mission.

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Positions GPS du bateau (disponibilité des données chaque mardi)

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Recensement d'activités pédagogiques en lien avec nos thématiques

Page spécialement dédiée au projet Antarctique 2.0°C

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Vous y trouverez notamment une visite virtuelle de la Louise !

En partenariat avec l'ADEME, vous trouverez ici une sélection de dossiers, livrets et vidéos en lien avec les thématiques d'Antarctique 2.0°C.

Autour du changement climatique

Autour de la pollution plastique

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